Primer Museo Virtual de la realidad de la prostitución:Fotografía, pintura, poesía, literatura, putas imprescindibles de la historia, películas, canciones, nos cuentan miles de historias, son verdaderas joyas. Se agradece cualquier aportación que se haga. Vuestra colaboración será necesaria para dar a conocer como és y ha sido esta realidad social y entre todas las personas contribuiremos a des estigmatizarla. Muchas gracias
martes, 17 de diciembre de 2013
Carteles reinvidicativos del Trabajo Sexual
Carteles reivindicativos del trabajo sexual
Slogan de Critical Art Ensemble para el colectivo de Prostitutes of New York (PONY), 1986 — con Colectivo Hetaira.
lunes, 9 de diciembre de 2013
Pintura: La prostitución a través de las artes. (Reportaje de le Monde)
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/12/07/la-prostitution-a-travers-les-arts-la-peinture-chapitre-8_3526620_3246.html
Après le cinéma, la littérature, le théâtre (ici et là), l'opéra, le blues ou la chanson réaliste, la prostitution dans la peinture est le dernier volet de notre série interrogeant les références à la prostitution à travers les arts, dans le contexte du débat et de l'adoption de la loi, le 4 décembre à l'Assemblée nationale, visant à pénaliser les clients.
Philippe Dagen : « Quand on fait de la peinture à cette époque-là, ce n'est pas pour peindre des prostituées. On fait de la peinture pour des églises, pour des couvents, pour des monastères, on ne va pas peindre des prostituées. La seule que l'on peigne éventuellement, c'est Marie-Madeleine, mais c'est toujours une Marie-Madeleine repentante. »
HB : « Oui, ce tableau est exceptionnel dans la production du XVIe siècle. A l'époque, on fait rarement un tableau qui n'est pas une commande. On ne sait pas pourquoi Holbein l'a fait. Mais c'est aussi un moment où, avec la montée du protestantisme à Bâle, il y a un débat sur la prostitution... Il est possible, par ailleurs que le tableau ait choqué, parce que le modèle est parfaitement connu des Bâlois de l'époque : c'est Magdalena Von Offenburg, qui est la veuve d'un ancien édile de la ville. On ne sais pas très bien si elle savait qu'elle représenterait une prostituée lorsqu'elle a posé, mais le fait de la représenter en cocotte n'est pas d'une tendresse absolue. »
PhD : « Sinon, à la même époque, il y avait de nombreuses gravures sur le sujet, parce que ça passe mieux, que ça ne coûte pas cher à faire, celles d'Urs Graf notamment. »
HB : « Antérieurement, on peut bien sûr penser à Pompéi, avec les plus anciennes représentations de la prostitution dont on ait la trace, mais ce sont des décors érotiques sur les murs d'un bordel. »
PhD : « Et à Pompéi, on n'est pas dans une société chrétienne, donc le rapport au sexe est quand même très différent, il n'y a pas de rapport à la damnation et au péché. »
HB : « Au début du Moyen-Age, les pères de l'Eglise chrétienne estimaient que la prostitution était nécessaire. Il n'y a pas de condamnation théologique du recours à la prostitution. Après le XVIe siècle, il y a un grand changement, mais pour l'Eglise du XVe siècle, la prostitution est normale, même si elle n'est pas pour autant représentée dans les tableaux. »
PhD : « Et surtout pas les tableaux religieux ! Elle est normale dans la société chrétienne, mais elle est masquée. Alors qu'à Pompéi, elle se donnait à voir tout à fait librement. »
PhD :« Le tableau a pu choquer, mais il montre les choses telles qu'elles étaient, dans leur banalité. Le Déjeuner sur l'herbe est aussi un tableau qui fait juste un constat sur les plaisirs champêtres. »
HB : « C'est d'ailleurs une reprise d'un grand tableau de l'histoire de l'art, Le Concert champêtre de Giorgione, comme L'Olympia reprend la Vénus du Titien... »
PhD : « Il y a une actualisation du nu, qui est modernisé et qui est inscrit dans une réalité sociale. Pourtant les réactions contre les œuvres de Manet ont été extrêmement violentes, ce qu'il n'avait pas du tout anticipé. Lui avait le sentiment qu'il peignait son monde, et ces réactions l'ont plutôt pris au dépourvu, et même affligé. Hormis L'Olympia, qui est véritablement un portrait de demi-mondaine, Manet est quand même le roi de l'ambiguïté : Le Balcon est un portrait de famille, alors que les femmes qui apparaissent sur les balcons à l'époque sont habituellement des prostituées. Il y a aussi la serveuse d'Un bar aux Folies-Bergères. Il joue sur le trouble entre des définitions sociales. »
PhD : « L'époque peut ne pas aimer le reflet qu'on lui tend, mais ce n'est plus le problème de l'artiste, c'est le problème de l'époque. Quand Degas va dans les maisons de passe, dans le fond, il y va comme il va observer les danseuses à l'opéra, de manière anatomique : il va voir des gestes. Il s'agit pour lui d'avoir une sorte de catalogue des positions du corps humain dans des situations où on ne l'a généralement que peu ou mal observé, cela a un caractère presque zoologique, pour comprendre le corps, voir le corps. Même si dans certains tableaux, il y a une dimension un peu narquoise, comme dans La Fête de la patronne [de l'ensemble de monotypes qu'il a réalisés entre 1876 et 1879 et connu sous le nom de “Scènes de maisons closes”]. C'est une scène de genre, une cérémonie familiale dans un milieu clos où des liens de tendresse se créent. Ce sont des femmes qui sont enfermées dans un lieu dont elles ont souvent le plus grand mal à sortir, sauf circonstances particulières – pour aller à la messe par exemple ! –, et qui vivent entre elles. »
HB : « Elles paraissent certes un peu caricaturales... Il faut dire que Degas est très misogyne. »
PhD : « L'industrie de la photographie pornographique, qui a été extrêmement prospère tout au long du second Empire, donne une idée quand même très précise du physique des pensionnaires des maisons closes, et ce n'était pas des beautés ! C'était souvent des filles-mères, qui se sont retrouvées placées là par la misère ou l'opprobre. Elles sont là parce qu'elles ne peuvent pas être ailleurs. »
PhD : « Il avait gagné le sympathique surnom de “la cafetière”... [il souffrait de priapisme]. Lautrec a été le plus prolifique au XIXe siècle, mais il y a aussi beaucoup de scènes de bordel, y compris des scènes d'homosexualité féminine à comprendre comme des scènes de bordel, chez Pascin dans les années 1920. Mais ce sont des dessins, ou des dessins réhaussés d'aquarelle. »
HB : « En général, les scènes d'homosexualité féminine, y compris chez Courbet, sont liées à la prostitution. »
PhD : « Il y a un truc énigmatique, mais malheureusement, je crois qu'on n'a jamais mis la main dessus : il y a une rumeur un peu insistante qui dit que pendant la seconde guerre mondiale, Picabia avait vraiment besoin d'argent et avait accepté de réaliser un ensemble de peintures licencieuses pour les salons d'un bordel à Alger. Ces tableaux auraient été livrés au commanditaire, mais on ne les a jamais vus... »
Au XIXe siècle, la prostituée est aussi pour l'artiste une femme que l'on peut commodément voir nue, ce qui n'est pas si facile à l'époque. Cette manne de modèles peut brouiller les frontières. Et il existe une classe intermédiaire où l'on peut basculer du côté du modèle, de la compagne d'artiste, mais aussi, en cas de misère ou d'abandon, du côté de la prostitution. Dans les tableaux, ce sont ces filles qui se promènent aux Tuileries et qui sont un peu trop habillées, un peu trop voyantes, ou qui se mettent à la fenêtre. Cette frontière trouble apparaît dans les tableaux, le théâtre, dans les romans, dans la chanson... Plus tard, dans l'entre-deux guerre, il y a un exemple très célèbre : Kiki de Montparnasse. Elle a été une prostituée plutôt de base, si l'on peut dire, avant de devenir un modèle, et en particulier pour Man Ray, et donc d'accéder à une célébrité artistique considérable. Man Ray était un habitué des bordels de Montparnasse, et c'est là qu'il l'a repérée. »
Après le cinéma, la littérature, le théâtre (ici et là), l'opéra, le blues ou la chanson réaliste, la prostitution dans la peinture est le dernier volet de notre série interrogeant les références à la prostitution à travers les arts, dans le contexte du débat et de l'adoption de la loi, le 4 décembre à l'Assemblée nationale, visant à pénaliser les clients.
Quand on provoque une discussion entre deux spécialistes de l'histoire de l'art, en l'occurrence Philippe Dagen et Harry Bellet, journalistes au Monde, sur les représentations de la prostitution à travers les siècles, elle est forcément animée et érudite. Voici dix points clés qui sont ressortis de cet échange.
- La « Laïs de Corinthe » d'Holbein : un portrait « exceptionnel »
Philippe Dagen : « Quand on fait de la peinture à cette époque-là, ce n'est pas pour peindre des prostituées. On fait de la peinture pour des églises, pour des couvents, pour des monastères, on ne va pas peindre des prostituées. La seule que l'on peigne éventuellement, c'est Marie-Madeleine, mais c'est toujours une Marie-Madeleine repentante. »
HB : « Oui, ce tableau est exceptionnel dans la production du XVIe siècle. A l'époque, on fait rarement un tableau qui n'est pas une commande. On ne sait pas pourquoi Holbein l'a fait. Mais c'est aussi un moment où, avec la montée du protestantisme à Bâle, il y a un débat sur la prostitution... Il est possible, par ailleurs que le tableau ait choqué, parce que le modèle est parfaitement connu des Bâlois de l'époque : c'est Magdalena Von Offenburg, qui est la veuve d'un ancien édile de la ville. On ne sais pas très bien si elle savait qu'elle représenterait une prostituée lorsqu'elle a posé, mais le fait de la représenter en cocotte n'est pas d'une tendresse absolue. »
PhD : « Sinon, à la même époque, il y avait de nombreuses gravures sur le sujet, parce que ça passe mieux, que ça ne coûte pas cher à faire, celles d'Urs Graf notamment. »
- « L'Entremetteuse » de Vermeer, premier grand tableau sur une scène de prostitution
HB : « Antérieurement, on peut bien sûr penser à Pompéi, avec les plus anciennes représentations de la prostitution dont on ait la trace, mais ce sont des décors érotiques sur les murs d'un bordel. »
PhD : « Et à Pompéi, on n'est pas dans une société chrétienne, donc le rapport au sexe est quand même très différent, il n'y a pas de rapport à la damnation et au péché. »
HB : « Au début du Moyen-Age, les pères de l'Eglise chrétienne estimaient que la prostitution était nécessaire. Il n'y a pas de condamnation théologique du recours à la prostitution. Après le XVIe siècle, il y a un grand changement, mais pour l'Eglise du XVe siècle, la prostitution est normale, même si elle n'est pas pour autant représentée dans les tableaux. »
PhD : « Et surtout pas les tableaux religieux ! Elle est normale dans la société chrétienne, mais elle est masquée. Alors qu'à Pompéi, elle se donnait à voir tout à fait librement. »
- Le cas Manet, « le roi de l'ambiguïté »
PhD :« Le tableau a pu choquer, mais il montre les choses telles qu'elles étaient, dans leur banalité. Le Déjeuner sur l'herbe est aussi un tableau qui fait juste un constat sur les plaisirs champêtres. »
HB : « C'est d'ailleurs une reprise d'un grand tableau de l'histoire de l'art, Le Concert champêtre de Giorgione, comme L'Olympia reprend la Vénus du Titien... »
PhD : « Il y a une actualisation du nu, qui est modernisé et qui est inscrit dans une réalité sociale. Pourtant les réactions contre les œuvres de Manet ont été extrêmement violentes, ce qu'il n'avait pas du tout anticipé. Lui avait le sentiment qu'il peignait son monde, et ces réactions l'ont plutôt pris au dépourvu, et même affligé. Hormis L'Olympia, qui est véritablement un portrait de demi-mondaine, Manet est quand même le roi de l'ambiguïté : Le Balcon est un portrait de famille, alors que les femmes qui apparaissent sur les balcons à l'époque sont habituellement des prostituées. Il y a aussi la serveuse d'Un bar aux Folies-Bergères. Il joue sur le trouble entre des définitions sociales. »
- « Une étude des corps presque zoologique chez Degas »
PhD : « L'époque peut ne pas aimer le reflet qu'on lui tend, mais ce n'est plus le problème de l'artiste, c'est le problème de l'époque. Quand Degas va dans les maisons de passe, dans le fond, il y va comme il va observer les danseuses à l'opéra, de manière anatomique : il va voir des gestes. Il s'agit pour lui d'avoir une sorte de catalogue des positions du corps humain dans des situations où on ne l'a généralement que peu ou mal observé, cela a un caractère presque zoologique, pour comprendre le corps, voir le corps. Même si dans certains tableaux, il y a une dimension un peu narquoise, comme dans La Fête de la patronne [de l'ensemble de monotypes qu'il a réalisés entre 1876 et 1879 et connu sous le nom de “Scènes de maisons closes”]. C'est une scène de genre, une cérémonie familiale dans un milieu clos où des liens de tendresse se créent. Ce sont des femmes qui sont enfermées dans un lieu dont elles ont souvent le plus grand mal à sortir, sauf circonstances particulières – pour aller à la messe par exemple ! –, et qui vivent entre elles. »
HB : « Elles paraissent certes un peu caricaturales... Il faut dire que Degas est très misogyne. »
PhD : « L'industrie de la photographie pornographique, qui a été extrêmement prospère tout au long du second Empire, donne une idée quand même très précise du physique des pensionnaires des maisons closes, et ce n'était pas des beautés ! C'était souvent des filles-mères, qui se sont retrouvées placées là par la misère ou l'opprobre. Elles sont là parce qu'elles ne peuvent pas être ailleurs. »
- Toulouse-Lautrec, « le plus prolifique »
PhD : « Il avait gagné le sympathique surnom de “la cafetière”... [il souffrait de priapisme]. Lautrec a été le plus prolifique au XIXe siècle, mais il y a aussi beaucoup de scènes de bordel, y compris des scènes d'homosexualité féminine à comprendre comme des scènes de bordel, chez Pascin dans les années 1920. Mais ce sont des dessins, ou des dessins réhaussés d'aquarelle. »
HB : « En général, les scènes d'homosexualité féminine, y compris chez Courbet, sont liées à la prostitution. »
- « Les Demoiselles d'Avignon », « un tableau sur la syphilis »
- « Une dimension critique envers les clients des prostituées » chez Otto Dix
- Des tableaux de Picabia pour décorer un bordel ?
PhD : « Il y a un truc énigmatique, mais malheureusement, je crois qu'on n'a jamais mis la main dessus : il y a une rumeur un peu insistante qui dit que pendant la seconde guerre mondiale, Picabia avait vraiment besoin d'argent et avait accepté de réaliser un ensemble de peintures licencieuses pour les salons d'un bordel à Alger. Ces tableaux auraient été livrés au commanditaire, mais on ne les a jamais vus... »
- Le malentendu des odalisques, l'ambiguïté du statut de modèle
Au XIXe siècle, la prostituée est aussi pour l'artiste une femme que l'on peut commodément voir nue, ce qui n'est pas si facile à l'époque. Cette manne de modèles peut brouiller les frontières. Et il existe une classe intermédiaire où l'on peut basculer du côté du modèle, de la compagne d'artiste, mais aussi, en cas de misère ou d'abandon, du côté de la prostitution. Dans les tableaux, ce sont ces filles qui se promènent aux Tuileries et qui sont un peu trop habillées, un peu trop voyantes, ou qui se mettent à la fenêtre. Cette frontière trouble apparaît dans les tableaux, le théâtre, dans les romans, dans la chanson... Plus tard, dans l'entre-deux guerre, il y a un exemple très célèbre : Kiki de Montparnasse. Elle a été une prostituée plutôt de base, si l'on peut dire, avant de devenir un modèle, et en particulier pour Man Ray, et donc d'accéder à une célébrité artistique considérable. Man Ray était un habitué des bordels de Montparnasse, et c'est là qu'il l'a repérée. »
- « Roxys » (1961) d'Edward Kienholz, un bordel reconstitué
-
Emmanuelle Jardonnet
Journaliste au Monde
martes, 3 de diciembre de 2013
domingo, 1 de diciembre de 2013
jueves, 28 de noviembre de 2013
Historia: Clases de Putas en la Antigua Roma
http://historiasdelahistoria.com/2011/06/14/clases-de-putas-en-la-antigua-roma
Gentileza del Colectivo Hetaira:
https://www.facebook.com/colectivohetaira
- Delicatae: eran las putas de lujo a las que únicamente tenían acceso los más poderosos. Las que ahora se eligen con un catálogo y se les pone un pisito.
- Famosae: mujeres que sin ninguna necesidad, por su posición social, practicaban sexo por puro placer. El caso más significativo sería Valeria Mesalina, esposa del emperador Claudio. Como sería de libidinosa esta mujer que, aprovechando la ausencia de su esposo, organizó un concurso en palacio con las meretrices de Roma basado en ver quien se podía acostar con más hombres en un solo día. El “colegio” de prostitutas aceptó el reto y envió a Escila, una auténtica profesional que realizó veinticinco coitos antes de rendirse… Mesalina prosiguió durante la noche y, tras declarar que no se sentía aún satisfecha después de haber yacido con setenta hombres, continuó hasta el amanecer. El recuento final fue doscientos…
- Lupae: las que ejercía el oficio en los lupanares.
- Noctilucae: las que sólo trabajaban por la noche.
- Copae: las que trabajan en la Caupona (era una tienda de bebida rápida y comidas frías ya preparadas – generalmente vino, chacinas, quesos o encurtidos – que podías tomar o llevar. No había bancos ni mesas, sino una barra al exterior en la que los clientes por un as podían templarse con una copa de vino y algo que roer).
- Fornicatrices: los que se lo hacen bajo los arcos de puentes o edificios. El término fornix significa arco de donde proviene fornicar (tener relaciones con una puta).
- Forariae: ejercían en los caminos rurales próximos a Roma y sus principales clientes eran los viajeros.
- Bustuariae: cerca de cementerios… con un poco de misterio.
- Prostibulae: en la calle sin ningún control. Recordemos que según escribió Tácito, historiador romano, las mujeres que querían ser prostitutas estaban obligadas a registrarse ante la oficina del edil. Una vez inscritas (nombre, edad, lugar de nacimiento, y su “nombre de guerra”) se concedía la licencia (licentia Stupri)
Fuentes: Prostitutes, El latín erótico – Enrique Montero Cartelle, Aprender del pasado – José Manuel Pina Piquer
Artículos relacionados:
https://www.facebook.com/colectivohetaira
miércoles, 27 de noviembre de 2013
jueves, 21 de noviembre de 2013
Historia, Madame Petit. Historia de Barcelona
http://www.historiadebarcelona.org/madame-petit/
Ai si la dona del vitrall parlés!, testimoni mut de tot el que succeïa a un dels bordells de més renom de la història de Barcelona, Madame Petit. Aquesta cristallera decorava el saló principal d’un prostíbul que va saber aprofitar com cap altre els anys de bonança de la ciutat però que també va decaure com el que més quan van venir maldades.
Els inicis de Madame Petit els podem situar als voltants de l’exposició Universal de 1888. Aquesta exposició va generar molt negoci a la ciutat, i el de la prostitució no en va ser menys. La seva primera referència escrita data del 1889, en un comunicat de la “Sección Especial de Higiene” que citava al bordell entre els que es negaven a complir una normativa que prohibia les reixes.
Passada l’exposició els visitants van abandonar la ciutat gradualment, i no va ser fins al 1914 que Madame Petit va remuntar fins a viure la seva època més gloriosa, que durà de 1915 al 1920. No només el mític bordell, l’economia de Barcelona va treure profit de la desgràcia que va suposar la Primera Guerra Mundial gràcies al comerç amb els països bel·ligerants. També va acollir refugiats europeus que van influenciar en la vida cultural de la ciutat, tant que la primera Barcelona oberta a Europa, un tarannà tan arrelat avui en dia, arrencà d’aquella tràgica circumstància. Es va europeïtzar l’espectacle i la diversió, i va aparèixer una nova prostitució que competia per a ser la més elegant i higiènica.
Madame petit, igual que el “Xalet del Moro”, era tan una cosa com l’altre, i va ser pionera a Barcelona en hàbits higiènics i sexuals. El vici és interclassista, a l’igual que aquest prostíbul en sintonia amb la manera de ser de les properes Rambles. Es barrejaven burgesia i proletariat amb la paga extra a la butxaca. La diferència és que mentre l’obrer seia a les taules del saló principal, els més adinerats s’amagaven darrera les daurades gelosies barroques d’estil venecià a les llotges que rodejaven el saló, des d’on podien escollir noia sense ser reconeguts. Els adinerats també podien gaudir d’unes pel·lícules pornogràfiques a l’abast de pocs en la sala que hi havia destinada a la seva reproducció o ser convidats a orgies privades. Ser client de Madame Petit era símbol d’exuberància econòmica, en ser el bordell més car de la ciutat.
Poc es podia imaginar el visitant que un cop travessada la porta del carrer Arc del Teatre número 6, amb un lacònic cartell lluminós amb el títol “Petit”, arribaria un a casa tan opulenta i elegant. Al saló principal, només entrar, hom s’hi trobava sofàs i cortines de Damasc. Un pianista ambientava musicalment el saló, sota el sostre pintat amb motius sexuals sostingut per columnes en les que estaven tallades figures femenines. Les cristalleres eren d’un modernisme popular descarat i mostraven dones lleugeres de roba ballant amb marabús de plomes. El negoci ocupava tots els pisos de la finca i l’animació era tal, que per la part del darrera es va construir un gran llenç d’obra per a aïllar-lo de les cases contigües. Disposava inclús de servei de restaurant.
Hi havien moltes noies, més d’un centenar, de moltes nacionalitats. Moltes eren franceses, com l’Ivonne, que et feia “aixecar els cabells quan t’ensenya la llengua”. Aquesta ONU del sexe va acollir també una negra cubana desorbitant que va provocar grans cues entre la clientela, molts d’ells deixant de costat el seu racisme. També hi havien alemanyes, àrabs i poloneses, com aquelles mare i filla que repartien a tort i a dret a qui volia ser castigat. Les noies variaven constantment, no s’hi estaven més de dos anys, a excepció de la Rosario que s’hi va estar tres anys fent el rècord de la casa, però que acabà morint a causa d’una “mala infermetat” a l’hospital d’infecciosos.
Aquestes pupil·les tenien fama de no posar impediments als desitjos del client, a Madame Petit podien satisfer qualsevol de les seves fantasies. El prostíbul contava amb una habitació denominada la “superespecial”, que comptava amb un llit de grans dimensions amb capacitat per a cinc o sis parelles a l’hora. Va popularitzar el menage à trois. Hi havia una habitació amb un taüt i espelmes pels necròfils, disfresses de tot mena sense obviar el de monja per a qui li agradava el joc de canvi de rols i es comentava que fins i tot hi podies trobar animals per a satisfer vicis zoofílics. Paco Villar, al seu esplèndid “Historia y leyenda del Barrio Chino” relatava el testimoni d’un home que comentava que pagant un extra, “mentre feies l’amor amb una de les noies, entrava a l’habitació una altra acompanyada d’un xai domesticat. Al moment de l’apogeu final, el xai treia la seva enorme llengua i…”. Aquesta activitat va tenir força èxit, i va ser batejada com “polvo con ángelus”.
El xai no era l’únic animal de Madame Petit. Les habitacions tenien peixeres plenes de peixos de colors. A elles es podia arribar amb ascensor, doncs el bordell ocupava totes les plantes de l’edifici. Però abans s’havia de passar per caixa, situada a peu d’escala. El client abonava cinc pessetes, o si era estranger l’equivalent escrit en una pissarra de canvis de moneda que s’actualitzava a diari, i la noia rebia una fitxa com si es tractés d’un casino. Al revers de la moneda apareixien les paraules “Venus Urania Priapo”. Venus és la deessa romana de l’amor, però Venus Urania al pensament gnòstic és un dels quatre tipus de dones, precisament les que s’ocupen de que el ser amat sigui superior i és conscient de les seves responsabilitats sexuals. Urania Venus, el quart tipus, el reservat a les que ja havien arribat a la mestria, era una dona vestida de sol amb la mitja lluna als seus peus. D’aquí vindria la imatge del centre. Pel que fa a Príapo, era un Déu menor grec de la fertilitat. El per què de la seva aparició a la moneda és, de ben segur, la seva representació, doncs era un personatge purament fàl·lic que es mostrava amb un fal·lus enorme en perpètua erecció, símbol de la força fecunditzadora de la Natura. Aquest sistema monetari intern també es va utilitzar a altres bordells com Madame Rita o La Sevillana. Al final del dia les prostitutes retornaven les fitxes i se’ls hi abonava els diners en funció de la quantitat de fitxes acumulada. Servia com a control monetari però a l’hora per saber quines eren les noies que aportaven més al negoci. Per això no era estrany que les noies amb poques fitxes en demanessin a aquelles amigues que havien fet bona nit. La caixa central estava instal·lada a un despatx confortable com el de qualsevol casa de la banca de les rambles.
Tot i el tràfec, les anades i tornades a les habitacions, Madame Petit va imposar com a mesura d’higiene el canvi de roba les llits després de cada servei, quan fins aleshores els prostíbuls reutilitzaven les mantes durant tot el dia, els més polits. També van posar els primers bidets, sent el bordell que marcà a Barcelona la neteja a la prostitució. I si tot i així si es patia qualsevol mena de contagi o irritació, hi havia una clínica permanent al mateix edifici per a rebre els primers auxilis.
Aquesta opulència, majestuositat i elegància va anar decreixent amb la fi de la guerra i la marxa d’estrangers a la ciutat. Francisco Madrid, en el seu llibre “Sangre en Atarazanas” retrata un Madame Petit al 1926 encara ben organitzat però més xaró, amb un tracte i ambient menys refinat. Sota uns cartells de “Sed Breves”, “Nuestros minutos son tan preciosos como los vuestros”, “una cosa para cada sitio y un sitio para cada cosa” i “Antes de ocupar una habitación exponga lo que desea”, les noies de la casa, en una xifra més reduïda d’entre trenta i quaranta, anaven a la cacera del client entre els asseguts a les taules. El soroll al saló era eixordador, i els crits barroers entre clients i noies n’eren en gran part els culpables. Elles seien sobre ells, movent-se lascivament, algunes ballaven completament nues. Era el Madame Petit de José Ugarte Manresa, un industrial alacantí de bona família, molt vinculat al món de la prostitució. Ja al 1904 va tenir problemes amb la justícia, juntament amb la seva esposa, per causa d’un bordell que regentava al Carrer de l’Est.
Però això només va ser l’avantsala del que va arribar després de la Guerra Civil, on el declivi d’aquesta “casa de lenocinio” va ser definitiu. En el seu cas es va notar més que amb la resta degut al pes del seu passat. Les cortines seguien allà, però ja brutes i destrossades. El saló ja no tenia els elegants mobles d’abans, ara substituïts per cadires desmanegades i tamborets col·locats de qualsevol manera. Les famoses pintures eròtiques del sostre gairebé ni es veien, mig esborrades. L’erotisme també s’havia esfumat de les dones que hi exercien la prostitució, un trist miratge de les que hi van ser anys enrere. Dones d’avançada edat, algunes embarassades, pintades de manera estrafolària, amb parracs de suposada seda brillant, peinetes i farbalans, donaven servei a clients talment malgirbats. El seu amo era Luís Bronchud i ho va ser fins al seu tancament al 3 de Març de 1956, quan es va emetre un decret pel qual Espanya abolia la prostitució, i que va significar el desallotjament i posterior clausura de l’històric prostíbul.
Es reciclà en un reguitzell de tristes pensions, com “Los Arcos”, aprofitades com molts dels prostíbuls tancats com a meublés, llogant habitacions a prostitutes i clients. La finca es va vendre, va ser demolida i així segueix a dia d’avui.
Aquest article forma part de l’especial: bordells de Barcelona 1900-1956
Madame Petit aleshores
Madame Petit a l’actualitat
Referències:
“La Barcelona Calenta”, Elisabet Parra. l’Arca, 2009.
“Historia y Leyenda del Barrio Chino”, Paco Villar. Edicions La Campana, 1996.
“Guía de la Prostitución Femenina en Barcelona”, Ramón Draper Miralles. Nueva Fontana, 1982.
“Sangre en Atarazanas”, Francisco Madrid. Ediciones La Flecha, 1926.
“Años de Penitencia”, Carlos Barral. Alianza Editorial, 1975.
“Las vidrieras de Madame Petit”, Xavier Theros. El País, 15 de Setembre de 2008.
“Carne Cruda”, Francisco Oliva. Adán y Eva, 1933.
“Las profesionales del amor”, Gui Befesse.
Madame Petit a Barcelofília
El Vampiro del Paseo de Gracia. 27. Madame Petit. Francisco Gonzáles Ledesma. La Vanguardia, 24 d’Agost de 1990.
“Gomas y Lavajes” a Barcelona és poderosa…
Ai si la dona del vitrall parlés!, testimoni mut de tot el que succeïa a un dels bordells de més renom de la història de Barcelona, Madame Petit. Aquesta cristallera decorava el saló principal d’un prostíbul que va saber aprofitar com cap altre els anys de bonança de la ciutat però que també va decaure com el que més quan van venir maldades.
Els inicis de Madame Petit els podem situar als voltants de l’exposició Universal de 1888. Aquesta exposició va generar molt negoci a la ciutat, i el de la prostitució no en va ser menys. La seva primera referència escrita data del 1889, en un comunicat de la “Sección Especial de Higiene” que citava al bordell entre els que es negaven a complir una normativa que prohibia les reixes.
Passada l’exposició els visitants van abandonar la ciutat gradualment, i no va ser fins al 1914 que Madame Petit va remuntar fins a viure la seva època més gloriosa, que durà de 1915 al 1920. No només el mític bordell, l’economia de Barcelona va treure profit de la desgràcia que va suposar la Primera Guerra Mundial gràcies al comerç amb els països bel·ligerants. També va acollir refugiats europeus que van influenciar en la vida cultural de la ciutat, tant que la primera Barcelona oberta a Europa, un tarannà tan arrelat avui en dia, arrencà d’aquella tràgica circumstància. Es va europeïtzar l’espectacle i la diversió, i va aparèixer una nova prostitució que competia per a ser la més elegant i higiènica.
Madame petit, igual que el “Xalet del Moro”, era tan una cosa com l’altre, i va ser pionera a Barcelona en hàbits higiènics i sexuals. El vici és interclassista, a l’igual que aquest prostíbul en sintonia amb la manera de ser de les properes Rambles. Es barrejaven burgesia i proletariat amb la paga extra a la butxaca. La diferència és que mentre l’obrer seia a les taules del saló principal, els més adinerats s’amagaven darrera les daurades gelosies barroques d’estil venecià a les llotges que rodejaven el saló, des d’on podien escollir noia sense ser reconeguts. Els adinerats també podien gaudir d’unes pel·lícules pornogràfiques a l’abast de pocs en la sala que hi havia destinada a la seva reproducció o ser convidats a orgies privades. Ser client de Madame Petit era símbol d’exuberància econòmica, en ser el bordell més car de la ciutat.
Poc es podia imaginar el visitant que un cop travessada la porta del carrer Arc del Teatre número 6, amb un lacònic cartell lluminós amb el títol “Petit”, arribaria un a casa tan opulenta i elegant. Al saló principal, només entrar, hom s’hi trobava sofàs i cortines de Damasc. Un pianista ambientava musicalment el saló, sota el sostre pintat amb motius sexuals sostingut per columnes en les que estaven tallades figures femenines. Les cristalleres eren d’un modernisme popular descarat i mostraven dones lleugeres de roba ballant amb marabús de plomes. El negoci ocupava tots els pisos de la finca i l’animació era tal, que per la part del darrera es va construir un gran llenç d’obra per a aïllar-lo de les cases contigües. Disposava inclús de servei de restaurant.
Hi havien moltes noies, més d’un centenar, de moltes nacionalitats. Moltes eren franceses, com l’Ivonne, que et feia “aixecar els cabells quan t’ensenya la llengua”. Aquesta ONU del sexe va acollir també una negra cubana desorbitant que va provocar grans cues entre la clientela, molts d’ells deixant de costat el seu racisme. També hi havien alemanyes, àrabs i poloneses, com aquelles mare i filla que repartien a tort i a dret a qui volia ser castigat. Les noies variaven constantment, no s’hi estaven més de dos anys, a excepció de la Rosario que s’hi va estar tres anys fent el rècord de la casa, però que acabà morint a causa d’una “mala infermetat” a l’hospital d’infecciosos.
Aquestes pupil·les tenien fama de no posar impediments als desitjos del client, a Madame Petit podien satisfer qualsevol de les seves fantasies. El prostíbul contava amb una habitació denominada la “superespecial”, que comptava amb un llit de grans dimensions amb capacitat per a cinc o sis parelles a l’hora. Va popularitzar el menage à trois. Hi havia una habitació amb un taüt i espelmes pels necròfils, disfresses de tot mena sense obviar el de monja per a qui li agradava el joc de canvi de rols i es comentava que fins i tot hi podies trobar animals per a satisfer vicis zoofílics. Paco Villar, al seu esplèndid “Historia y leyenda del Barrio Chino” relatava el testimoni d’un home que comentava que pagant un extra, “mentre feies l’amor amb una de les noies, entrava a l’habitació una altra acompanyada d’un xai domesticat. Al moment de l’apogeu final, el xai treia la seva enorme llengua i…”. Aquesta activitat va tenir força èxit, i va ser batejada com “polvo con ángelus”.
El xai no era l’únic animal de Madame Petit. Les habitacions tenien peixeres plenes de peixos de colors. A elles es podia arribar amb ascensor, doncs el bordell ocupava totes les plantes de l’edifici. Però abans s’havia de passar per caixa, situada a peu d’escala. El client abonava cinc pessetes, o si era estranger l’equivalent escrit en una pissarra de canvis de moneda que s’actualitzava a diari, i la noia rebia una fitxa com si es tractés d’un casino. Al revers de la moneda apareixien les paraules “Venus Urania Priapo”. Venus és la deessa romana de l’amor, però Venus Urania al pensament gnòstic és un dels quatre tipus de dones, precisament les que s’ocupen de que el ser amat sigui superior i és conscient de les seves responsabilitats sexuals. Urania Venus, el quart tipus, el reservat a les que ja havien arribat a la mestria, era una dona vestida de sol amb la mitja lluna als seus peus. D’aquí vindria la imatge del centre. Pel que fa a Príapo, era un Déu menor grec de la fertilitat. El per què de la seva aparició a la moneda és, de ben segur, la seva representació, doncs era un personatge purament fàl·lic que es mostrava amb un fal·lus enorme en perpètua erecció, símbol de la força fecunditzadora de la Natura. Aquest sistema monetari intern també es va utilitzar a altres bordells com Madame Rita o La Sevillana. Al final del dia les prostitutes retornaven les fitxes i se’ls hi abonava els diners en funció de la quantitat de fitxes acumulada. Servia com a control monetari però a l’hora per saber quines eren les noies que aportaven més al negoci. Per això no era estrany que les noies amb poques fitxes en demanessin a aquelles amigues que havien fet bona nit. La caixa central estava instal·lada a un despatx confortable com el de qualsevol casa de la banca de les rambles.
Tot i el tràfec, les anades i tornades a les habitacions, Madame Petit va imposar com a mesura d’higiene el canvi de roba les llits després de cada servei, quan fins aleshores els prostíbuls reutilitzaven les mantes durant tot el dia, els més polits. També van posar els primers bidets, sent el bordell que marcà a Barcelona la neteja a la prostitució. I si tot i així si es patia qualsevol mena de contagi o irritació, hi havia una clínica permanent al mateix edifici per a rebre els primers auxilis.
Aquesta opulència, majestuositat i elegància va anar decreixent amb la fi de la guerra i la marxa d’estrangers a la ciutat. Francisco Madrid, en el seu llibre “Sangre en Atarazanas” retrata un Madame Petit al 1926 encara ben organitzat però més xaró, amb un tracte i ambient menys refinat. Sota uns cartells de “Sed Breves”, “Nuestros minutos son tan preciosos como los vuestros”, “una cosa para cada sitio y un sitio para cada cosa” i “Antes de ocupar una habitación exponga lo que desea”, les noies de la casa, en una xifra més reduïda d’entre trenta i quaranta, anaven a la cacera del client entre els asseguts a les taules. El soroll al saló era eixordador, i els crits barroers entre clients i noies n’eren en gran part els culpables. Elles seien sobre ells, movent-se lascivament, algunes ballaven completament nues. Era el Madame Petit de José Ugarte Manresa, un industrial alacantí de bona família, molt vinculat al món de la prostitució. Ja al 1904 va tenir problemes amb la justícia, juntament amb la seva esposa, per causa d’un bordell que regentava al Carrer de l’Est.
Però això només va ser l’avantsala del que va arribar després de la Guerra Civil, on el declivi d’aquesta “casa de lenocinio” va ser definitiu. En el seu cas es va notar més que amb la resta degut al pes del seu passat. Les cortines seguien allà, però ja brutes i destrossades. El saló ja no tenia els elegants mobles d’abans, ara substituïts per cadires desmanegades i tamborets col·locats de qualsevol manera. Les famoses pintures eròtiques del sostre gairebé ni es veien, mig esborrades. L’erotisme també s’havia esfumat de les dones que hi exercien la prostitució, un trist miratge de les que hi van ser anys enrere. Dones d’avançada edat, algunes embarassades, pintades de manera estrafolària, amb parracs de suposada seda brillant, peinetes i farbalans, donaven servei a clients talment malgirbats. El seu amo era Luís Bronchud i ho va ser fins al seu tancament al 3 de Març de 1956, quan es va emetre un decret pel qual Espanya abolia la prostitució, i que va significar el desallotjament i posterior clausura de l’històric prostíbul.
Es reciclà en un reguitzell de tristes pensions, com “Los Arcos”, aprofitades com molts dels prostíbuls tancats com a meublés, llogant habitacions a prostitutes i clients. La finca es va vendre, va ser demolida i així segueix a dia d’avui.
Aquest article forma part de l’especial: bordells de Barcelona 1900-1956
Madame Petit aleshores
Madame Petit a l’actualitat
Referències:
“La Barcelona Calenta”, Elisabet Parra. l’Arca, 2009.
“Historia y Leyenda del Barrio Chino”, Paco Villar. Edicions La Campana, 1996.
“Guía de la Prostitución Femenina en Barcelona”, Ramón Draper Miralles. Nueva Fontana, 1982.
“Sangre en Atarazanas”, Francisco Madrid. Ediciones La Flecha, 1926.
“Años de Penitencia”, Carlos Barral. Alianza Editorial, 1975.
“Las vidrieras de Madame Petit”, Xavier Theros. El País, 15 de Setembre de 2008.
“Carne Cruda”, Francisco Oliva. Adán y Eva, 1933.
“Las profesionales del amor”, Gui Befesse.
Madame Petit a Barcelofília
El Vampiro del Paseo de Gracia. 27. Madame Petit. Francisco Gonzáles Ledesma. La Vanguardia, 24 d’Agost de 1990.
“Gomas y Lavajes” a Barcelona és poderosa…
lunes, 11 de noviembre de 2013
Barrios Rojos de ciudades. El Raval de Barcelona, ¿cómo era?
Quienes hemos
conocido el viejo y auténtico Raval de la Barcelona de antaño cuando se
le llamaba popularmente Barrio Chino habremos visto en varias ocasiones
singulares y extraños locales cuya entrada se hacía a través de una
discreta y estrecha puerta pequeña. Arriba coronaba un rótulo donde
aparte de señalar que se trataba de un consultorio médico, una clínica
venérea o una clínica de vías urinarias no faltaba mención a las “gomas y
lavajes”, expresión que el cantautor Joan Manuel Serrat popularizó en
su entrañable canción “Temps era temps”. Lugares de parada de
prostitutas y clientes, fueron el símbolo de una época llena de miseria,
marginación y pobreza, negocios de un negocio y producto de una
necesidad en tiempos de insalubridad y epidemias.
Orígenes y expansión
La existencia
de estos populares locales estuvo vinculada a la prostitución. Desde el
año 1400 ya existían burdeles tolerados y protegidos por el gobierno
aunque bajo un severo control y regulación tanto municipal como real. Se
decía por aquél entonces que era un “mal necesario” que evitaba otros
mayores. Barcelona se encontraba en una buena posición económica y
comercial, siendo el comercio marítimo muy importante y un motor de
desarrollo de primer orden. Ello comportó la llegada de numerosos
negociantes extranjeros y, por tanto, de una mayor demanda de clientes
para el sexo. Si bien gracias a esta regulación las prostitutas tenían
el deber de ser periódicamente reconocidas por un médico, este negocio
callejero llegó a crecer hasta tal punto que los especialistas no daban
al abasto. El antiguo Hospital de la Santa Creu tampoco era suficiente,
pues ya acogía a numerosa población enferma en unos tiempos en que
epidemias e infecciones imperaban dentro de la ciudad amurallada. De ahí
que como solución al problema empezaron a proliferar establecimientos
especializados para la atención de enfermedades sexuales donde
prostitutas y clientes serían los principales usuarios. Eran de entrada
discreta, si bien algunos disponían de escaparate donde se exponía sin
pudor toda clase de preservativos y artilugios médicos. Estos espacios
se dedicaban a la venta de preservativos, entonces muy rudimentarios,
fabricados con intestino ciego de borrego, cabra o ternera, vejiga
natatoria de pescado o bien con funda de tela, cosidos en un extremo y
algo caros de comprar. En cuanto a las curas de enfermedades venéreas e
infecciosas, se ofrecían lavativas con vinagre y soluciones jabonosas
varias. El llamado lavaje consistía en introducir en el interior del
pene o de la vagina una cánula de cristal muy fino (al final del cual
había una pera de goma) con el fin de depositar en el interior de los
genitales la solución acuosa desinfectante, así como la limpieza general
del pene y la vagina. Este “servicio” de limpieza costaba la mitad de
precio que un servicio sexual. Es fácil imaginarse que en aquellos
tiempos estos remedios de poco servían para prevenir los contagios e
infecciones.
A pesar de
intentar prohibir el preservativo como ya se pretendió en el año 1803
por parte de las autoridades civiles, estos locales siempre los
continuaron dispensando incluso llegando a desafiar las normativas
gubernamentales, adquiriéndolos a través del contrabando. Entre finales
del siglo XIX y el primer tercio del XX continuaron proliferando más
locales de “gomas y lavajes” como una parte intrínseca de aquel paisaje
urbano de un Raval muy marginal pero cada vez más urbanizado donde el
mercado del sexo se consolidaría gracias a la apertura de numerosas
bodegas, tabernas, cafés, cafés-concierto, cafés de camareras, casas de
dormir, casas de lenocinio y pensiones. El negocio estaba garantizado,
pues además se mejoró la calidad de los métodos profilácticos con la
venta de condones hechos de látex indio, más efectivos, disponibles y
económicos, la llegada de supositorios de quinina y las lavativas con
carbonato sódico. La visita de empresarios e industriales durante el
certamen de la Exposición Universal de 1888 y de la Exposición
Internacional de 1929, así como la llegada de europeos refugiados con
motivo de la I Guerra Mundial comportó una nueva demanda de clientes,
aunque temporales. Ello trajo consigo a prostitutas extranjeras,
principalmente alemanas, inglesas, italianas y sobre todo polacas que
frecuentaban los locales más selectos contribuyendo al cosmopolitismo
sexual. Durante la década de 1920 las prostitutas dejaron de permanecer
recluidas en los prostíbulos para pasear por la calle e incluso por la
Rambla pudiendo entrar en diversos locales donde siempre se las había
vetado, y ya en la II República tuvieron la oportunidad de reconocerles
mayores derechos sociales. Solo las que ejercían en la calle en vez de
en un prostíbulo quedaron en la marginalidad y la extrema miseria.
Algunas de las clínicas más populares
Merece la pena
hacer un breve repaso de algunas de las casas de “gomas y lavajes” más
famosas establecidas en el Barrio Chino, denominación popular que
adquirió el Raval a partir del año 1925 gracias a un reportaje del
periodista catalán Paco Madrid editado en la revista “El Escándalo”,
donde se equiparaba su marginalidad a la de los Chinatowns de las
ciudades norteamericanas. Según el libro de Paco Villar “Historia y
leyenda del Barrio Chino” las clínicas venéreas más populares fueron las
siguientes:
• La Mundial:
en la calle de Espalter nº 6. Uno de los locales más emblemáticos,
permanecía abierto hasta las tres de la madrugada. Ofrecía la más
completa serie de gomas, incluso de importación como las alemanas de la
marca Neverrip, los polvos mataladillas de la marca Rapid, y un servicio
permanente de lavajes e irrigaciones mediante un procedimiento
norteamericano. A menudo se anunciaba en algunas revistas y ofrecía
condones por correspondencia con tramitación mediante sellos de correos
como forma de pago.
• Clínica Oriental: en la calle de Sant Pau nº 53-55. Poseía una entrada
reservada por un portal antiguo, y de esta manera evitaba que los
clientes se sintiesen intimidados.
• El Cupido: en
la calle de Sant Pau nº 110. En un cartel publicitario se podía leer
“Gomas higiénicas, gaste un real y ahorrará mil”.
• La Favorita: en la calle de Sant Ramon nº 10.
• La Previsión: en la calle de Sant Ramon nº 6.
• La Mascota:
en la calle de Sant Ramon nº 1. Se anunciaba como “la primera casa que
se dedica a la venta de gomas higiénicas de todas las marcas.
Mataladillas en polvo”.
• La Normanda: en la calle de Sant Oleguer nº 22.
• La Especial:
en la calle del Marquès de Barberà nº 22. Se anunciaba como la “única
casa en Barcelona que enseña a sus clientes por un procedimiento
científico la manera de comprar los preservativos y también como se han
de usar”.
• La Cosmopolita: en la calle de Robador nº 43.
• Clínica Bola
de Oro: en la calle de Robador nº 47. Según cuenta Ramon Draper Miralles
en su libro “Guía de la prostitución femenina en Barcelona”, este local
“atraía a sus clientes mediante el sistema de tener a dos empleados
recorriendo las calles de la zona y hablando al que salía de los
prostíbulos allí establecidos de los graves riesgos que corría si
después de copular con una meretriz no se hacía un lavaje. Cuentan que
el dueño de esa clínica era homosexual y que llevaba a cabo el lavaje
con un esmero sin par, lavaje que en muchísimas ocasiones terminaba
convirtiéndose en una práctica bucal, ejercitada también con gran
maestría”. Lo que hoy llamamos un “final feliz”.
• Clínica Gallego: en la calle Nou de la Rambla nº 18.
• Instituto Medical Femenino: en la calle Nou de la Rambla nº 23.
• Clínica San Antonio: en la calle Nou de la Rambla nº 47.
• La Corona: en la calle Nou de la Rambla nº 95.
• Consultorio Paulino Alcántara: en calle de la Unió nº 19.
• Clínica Balart: en la calle de la Unió nº 7.
• La Japonesa:
en la calle de Arc del Teatre nº 1. Fundada en 1924 por el doctor E.
Holeado. Según cuenta Josep Maria Carandell en su libro “Nueva guía
secreta de Barcelona” el interior comprendía tres habitaciones
minúsculas: el recibidor, con una mesa y un armario; la rebotica,
rebosante de productos; y el laboratorio, desordenado y viejo. Antes de
la guerra no cerraba nunca. Disponía de ayudantes que abastecían de
preservativos, ofrecían lavados con permanganato de sosa, inyecciones
mensuales de Douginón para evitar embarazos e inyecciones de “apiolina
chapoteaud” para provocar la menstruación, entre otros remedios. A
partir de la década de 1950 todo esto desapareció y dio paso a la
píldora anticonceptiva. En este local se vendían también toda clase de
preservativos, consoladores a pilas e incluso órganos sexuales de goma
de distinta aplicación de patente argentina llamados “Paris viril”, que
tuvo clientes tan famosos como Salvador Dalí, Ava Gardner, Luís Miguel
Dominguín, los hermanos Goytisolo, la Chunga e incluso Rommy Schneider
(¡que compró hasta seis!).
Continuismo y decadencia
Al estallar la
Guerra Civil, muchas prostitutas participaron como militantes del bando
republicano y como acompañantes sexuales de los milicianos. Precisamente
los locales de “gomas y lavajes” se vieron obligados a atender a muchos
de ellos por haber contraído enfermedades venéreas. Por aquel entonces
se expedían preservativos de látex.
La llegada de las tropas franquistas en Barcelona el 26 de enero de 1939
prohibió inicialmente la prostitución lo cual perjudicó a las clínicas
venéreas por falta de negocio. Poco después las mismas autoridades
vieron necesaria la reapertura de los prostíbulos, lo que propició
también a la apertura de las llamadas casas de citas. Proliferó la
prostitución no profesional por necesidades vitales, es decir, para
conseguir dinero, comida o favores o bien para obtener la libertad de un
familiar. Las llamadas “profesionales” tardarían más en reaparecer. Ese
nuevo auge del mercado del sexo durante la posguerra provocó una rápida
difusión de enfermedades venéreas, por lo que se vio necesario que las
casas de “gomas y lavajes” volviesen a funcionar como antes por una
cuestión de higiene pública. A pesar de las restricciones económicas,
llegaron a duras penas y con muchas dificultades los antibióticos así
como un nuevo espermicida de acetato de fenilmercurio y los lavados con
permanganato de sosa. Toda prostituta debía de pasar obligatoriamente
una revisión semanal y ante la falta de más clínicas venéreas que habían
cerrado sus puertas durante el conflicto bélico se tuvieron que
habilitar nuevos centros sanitarios provisionales. Todas debían de tener
expedida una Cartilla de Sanidad, requisito indispensable para trabajar
en los prostíbulos.
A partir de la
década de 1950 las casas de “gomas y lavajes” disponían de mejores
medicamentos como la penicilina, además de vender preservativos de más
calidad, lubricados y con espermaticida, incluso condones japoneses con
varios colores y texturas, y ofrecer surfactantes como espermicidas.
Continuaron teniendo clientela para atender y curar, pues mucha de ella
procedía de la llamada “Tierra Negra” situada al pie de Montjuïc, donde
se concentraban las peores prostitutas de la ciudad, las “ilegales” al
no poseer la Cartilla de sanidad, siendo aquel territorio un auténtico
nido de enfermedades venéreas. Además, la llegada de soldados
norteamericanos de la Sexta Flota no solo fue el primer gran turismo de
masas para Barcelona sino también una excelente fuente de ingresos tanto
para las prostitutas como para las clínicas venéreas. A pesar del
cierre de prostíbulos en base al Decreto-ley de 3 de marzo de 1956,
estos negocios perduraron para garantizar la higiene sexual porque la
prostitución siguió existiendo, aumentando la de la calle.
En pleno Desarrollismo, las décadas de 1960 y 1970 supusieron la
decadencia progresiva de estos locales, algunos de los cuales empezaron a
cerrar definitivamente sus puertas. La diversificación de la
prostitución hacia otros lugares de Barcelona, la apertura de nuevos
meublés más grandes y limpios, pensiones, bares de alterne, casas de
masajes y salas de fiesta en otros barrios, especialmente en la zona
alta de la ciudad, propició un progresivo abandono del mercado del sexo
en un Barrio Chino muy degradado e inseguro. Las prostitutas más jóvenes
(y caras) se desplazarían hacia espacios de mayor categoría para
atender a una demanda más selecta y exigente reacia a ir hacia las zonas
marginales, mientras que las más veteranas (y económicas) permanecerían
para la clientela más “barriobajera”.
Desde la
instauración de la democracia hasta nuestros días la presencia de
locales de “gomas y lavajes” pasó a ser puramente testimonial, un
recuerdo del pasado ligado a unos tiempos de escasez sanitaria que
afortunadamente quedaban muy lejanos. La mayoría de los médicos que
habían regentado aquellas pequeñas clínicas durante toda su vida se
jubilaron o fallecieron y bajaron la persiana definitivamente para dar
paso a sex-shops o bien a comercios alimentarios o bazares de
inmigrantes. La mejora sanitaria de las casas dedicadas a la
prostitución incidió en una notable bajada de enfermedades sexuales,
gracias al uso generalizado del preservativo y a la disponibilidad de
lavabos con bidet y habitaciones con sábanas limpias. Solo sobrevivieron
los que se transformaron en condonerías, pues de cara a tratarse
enfermedades venéreas e infecciosas tanto prostitutas como clientes
acuden a los centros hospitalarios públicos donde ofrecen de terapias y
tecnología médica que aquellos locales no podían disponer por
anticuados.
La nueva prostitución de chicas procedentes de los países de este,
Marruecos, Latinoamérica y Senegal no ha contribuido a remontar esta
clase de negocios. La extensión del preservativo es generalizada y
prácticamente ninguna prostituta accede a ofrecer sexo sin protección
alguna, lo cual ha prevenido notablemente la expansión de enfermedades
y, por consiguiente, una drástica disminución de clientes en las
clínicas venéreas. Para la cura y tratamiento de enfermedades de
transmisión sexual, en el barrio del Raval existen la Unitat de
Malalties de Transmissió Sexual y la Unitat de Tuberculosi, además de
entidades de ayuda, orientación y asesoramiento para prostitutas
incluyendo programas de reinserción sociolaboral. Todo ello ha puesto
punto y final a los míticos locales de “gomas y lavajes”, ahora solo un
recuerdo del pasado que la memoria histórica debe rescatar.
Fuentes: http://eltranvia48.blogspot.com.es/2012/04/gomas-y-lavajes-del-barrio-chino.html
martes, 1 de octubre de 2013
lunes, 30 de septiembre de 2013
Poesía: Tolerancia. Cesare Pavese
Tolerancia
Llueve sin ruido sobre el prado del mar.
Nadie transita por las sucias calles.
Una mujer sola descendió del tren:
bajo el abrigo se vio la blanca enagua
y las piernas desaparecieron en el portal oscuro.
*
Se diría una aldea sumergida.
La noche gotea fría sobre los umbrales,
y las casas esparcen humo azul entre la sombra.
Rojizas, las ventanas se encienden.
También brilla una luz
tras los entornados postigos de la casa oscura.
*
Al día siguiente hace frío,
y está el sol sobre el mar.
La mujer, en enaguas,
se lava la boca en la fuente,
y la espuma es rosada.
Tiene el cabello áspero y rubio,
semejante a las pieles de naranja
esparcidas por el suelo.
Protegida por la fuente,
espía a un chiquillo moreno
que la mira embobado.
Negras mujeres abren de par en par postigos
sobre la plaza los maridos dormitan,
todavía, en la sombra.
*
Cuando vuelve la noche,
sigue la lluvia crepitando en las brasas.
Las esposas, aventando el carbón,
dirigen sus miradas hacia la casa oscura
y la fuente desierta.
La casa tiene cerrados los postigos,
pero dentro hay un lecho,
y en el lecho una rubia que se gana la vida.
Todos los de la aldea reposan,
por la noche, todos,
menos la rubia que se lava en el alba.
Cesare Pavese
Llueve sin ruido sobre el prado del mar.
Nadie transita por las sucias calles.
Una mujer sola descendió del tren:
bajo el abrigo se vio la blanca enagua
y las piernas desaparecieron en el portal oscuro.
*
Se diría una aldea sumergida.
La noche gotea fría sobre los umbrales,
y las casas esparcen humo azul entre la sombra.
Rojizas, las ventanas se encienden.
También brilla una luz
tras los entornados postigos de la casa oscura.
*
Al día siguiente hace frío,
y está el sol sobre el mar.
La mujer, en enaguas,
se lava la boca en la fuente,
y la espuma es rosada.
Tiene el cabello áspero y rubio,
semejante a las pieles de naranja
esparcidas por el suelo.
Protegida por la fuente,
espía a un chiquillo moreno
que la mira embobado.
Negras mujeres abren de par en par postigos
sobre la plaza los maridos dormitan,
todavía, en la sombra.
*
Cuando vuelve la noche,
sigue la lluvia crepitando en las brasas.
Las esposas, aventando el carbón,
dirigen sus miradas hacia la casa oscura
y la fuente desierta.
La casa tiene cerrados los postigos,
pero dentro hay un lecho,
y en el lecho una rubia que se gana la vida.
Todos los de la aldea reposan,
por la noche, todos,
menos la rubia que se lava en el alba.
Cesare Pavese
viernes, 20 de septiembre de 2013
Historia: Prostitutas famosas y conocidas de la Historia
A veces, el camino que hay que recorrer para pasar de furcia a princesa es más corto de lo que parece. Existen decenas de sinónimos de la palabra prostituta, y todos tienen un matiz negativo. Pero, aunque la prostitución suele ser sinónimo de marginación, también hay profesionales del sexo que han usado sus habilidades eróticas para convertirse en emperatrices, artistas, heroínas de la patria y hasta en colaboradoras de la ciencia.
Una olla común de amor y sexo
Por no faltar, no faltan siquiera prostitutas que han sido abanderadas de la revolución marxista proletaria, tal y como demuestra la historia de una concienciada meretriz chilena apodada La Flaca. En 1926, miles de obreros se ganaban la vida al norte del país sudamericano trabajando duramente en las minas de salitre. Y junto a ellos se había asentado también un ejército de más de cuatro mil rameras.
Pero ese año, los trabajadores iniciaron una huelga que se prolongó varios meses, y las prostitutas, viendo que el dinero empezaba a escasear, se plantearon emigrar a otro lugar más próspero. Fue entonces cuando, en una asamblea, la Flaca tomó la palabra y dijo que ella se quedaba. E igual que las mujeres de los obreros hacían ollas solidarias para compartir los alimentos, ella propuso a sus compañeras hacer “una olla común de amor y sexo”.
Sus palabras calaron hondo: las prostitutas se quedaron y ofrecieron sus servicios a cuenta, apuntando meticulosamente todos los “polvos”. Y así, cuando finalmente los obreros lograron un aumento del 4% en sus salarios, La Flaca y sus socias aplicaron el mismo porcentaje a las deudas acumuladas.
En el laboratorio
Probablemente no se haya rendido aún suficiente tributo a los servicios que las meretrices han prestado a la Medicina y la Psicología. No hay que olvidar que los primeros estudios sexológicos serios o sobre salud sexual se realizaron gracias a la colaboración de estas mujeres. Así, el doctor Alexandre Parent-Duchatelet llegó a recabar el testimonio de ¡tres mil! furcias parisinas, que sirvieron de base para un estudio pionero sobre enfermedades venéreas realizado en 1836.
Igualmente, en 1966, los sexólogos norteamericanos William H. Masters y Virginia E. Johnson contaron con la inestimable colaboración de cuarenta de estas profesionales del sexo para un estudio psicológico titulado La respuesta sexual humana.
Y no han sido esas sus únicas contribuciones en este terreno. Desde finales de la Segunda Guerra Mundial, varios hospitales de Estados Unidos recomiendan el sexo con prostitutas como terapia para pacientes afectados por graves mutilaciones.
Batallones de fulanas patrióticas
Seguro que se pueden contar con los dedos de una mano los presidentes, reyes o dirigentes de cualquier tipo que hayan agradecido a las fulanas los servicios prestados a la patria. Y uno de ellos fue Ulysses S. Grant.
En 1882, el presidente estadounidense ordenó organizar un verdadero batallón de prostitutas para que (al igual que las visitadoras de la obra de Mario Vargas Llosa) proporcionaran relax y entretenimiento a los obreros y soldados que trabajaban en la construcción del Union Pacific, el ferrocarril que cruzaba el Oeste americano.
A las chicas se les dispensó una despedida oficial en Chicago, durante la cual Grant llegó a proclamar con solemnidad: “Todos tenemos nuestra manera de cumplir con la patria”.
Herederas directas del escuadrón de Grant fueron las soldaderas mexicanas, furcias que acompañaban al ejército de Pancho Villa. Muchas de ellas pasaron a ser esposas de los soldados y madres de sus hijos, y algunas incluso se convirtieron en combatientes y heroínas de la revolución.
Una de las más letales fue Dolores Jiménez, apodada “la Coyotita”. ¿Que cuál fue su hazaña? Se dirigió con sus chicas a la guarnición de la ciudad de Morelos, y allí se entregaron a la tropa.
Así, mientras los soldados disfrutaban de una orgía de sexo y tequila, los hombres de Villa aprovecharon la noche de lujuria y desenfreno para introducirse en el recinto; de ese modo, liquidaron a todos sus enemigos cuando retozaban con las chicas.
Fuente:
Suscribirse a:
Entradas (Atom)